La culpabilité : Utile même si c’est inconfortable
- Catherine Dubé
- 10 avr.
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : 23 avr.
La culpabilité, comme toutes les autres émotions, a une fonction essentielle pour l’humain. Elle nous aide à vivre en société, à apprendre de nos erreurs et à rester en accord avec nos valeurs. Elle aide à réguler nos comportements.
Quand tu « plogues » ton enfant sur Cocomelon pour pouvoir faire la grâce matinée le dimanche matin et que tu ressens de la culpabilité, ton cerveau fait simplement te dire que selon ce que tu connais du développement de l’enfant et tes valeurs, ce n’est pas ce qui est le plus top pour lui. C’est ce qui fera en sorte que tu te lèveras à 8h plutôt que d’étirer ça jusqu’à midi. Vue comme ça, avoue que la culpabilité, c'est quand même utile pour la survie de ton enfant!
Elle peut cependant devenir parfois trop envahissante et nous empêcher de mener la vie que l’on souhaite. Dans l’exemple précédent, si, à ton levé, tu joues aux petites autos avec lui pendant 2 heures même si ça ne te tente pas pantoute et lui achète 300$ de cossins au Dollarama dans l’après-midi pour compenser le fait de ne pas t’être levé en même temps que lui, ta culpabilité t’éloigne de tes valeurs plutôt que de t’en approcher.
Quand tu te sens pris dans une spirale de culpabilité, tu as trois choix pour en sortir :

J’adore la plateforme de la psychologue Lory Zephyr (« Ça va maman? ») pour aider les nouveaux parents à se libérer de leur culpabilité trop envahissante. Son approche remet en question la parentalité de performance qui est omniprésente dans notre société. Rien de mieux pour se déculpabiliser!
Alors, la prochaine fois que tu te sens envahi par la culpabilité, rappelle-toi les portes de sortie possible. Souviens-toi aussi que ton cerveau fait juste son travail (même si le feeling est désagréable en titi!)
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